Outils personnels

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation
Actions sur le document
Vous êtes ici : Accueil / LOISIRS / Folklore / Légendes / L’île de la noyée

L’île de la noyée

L’île de la noyée

Version PDF

 

A un kilomètre environ du joli hameau de Trois-Ponts, à peu près en face du bois dit : « Bois des Bécasses », existe une charmante petite île visitée par les martins-pêcheurs et peuplée de nénuphars. Cet endroit est lié à une histoire bien triste…

 

Il y a bien longtemps de cela, aux approches de la Noël, passa vers le soir à Stavelot, venant de Spa, une pauvre femme couverte de haillons. De loin on aurait pu la prendre pour une pauvresse ordinaire, mais de près, son visage éclairé par de beaux grands yeux bleus, avait un cachet aristocratique tout particulier que ne possèdent pas les paysannes.

 

L’étrangère portait sur les bras, entouré d’un cachemire usé, un jeune enfant tout pâle et tout misérable, qui semblait être âgé de trois semaines à un mois.

 

Elle traversa la ville et arriva à Trois-Ponts vers dix heures du soir. Là, semblant chercher un logement, elle frappa à plusieurs portes mais n’obtins de réponse nulle part. Désespérée, son enfant devenant bleu de froid, elle reprit inconsciemment sa route vers Basse-Bodeux.

 

La force lui manqua en chemin et arrivée devant le « Bois au bécasses », elle se laissa tomber sur quelques pierres roulées là par les eaux.

Quelques jours plus tard, un charretier passant par là, trouva les deux corps.

 

Ils furent enterrés à Saint-Jacques et l’on raconte que depuis cette époque, chaque année dans la nuit du 12 au 13 décembre, deux feux follets s’en viennent danser sur l’île de la Noyée.